On lira dans le Temps de ce jour une critique argumentée et équilibrée, tant sur le fond que sur la forme, de la nouvelle marotte de la RTS, l’obligation d’user du langage inclusif et épicène sur les ondes (https://www.letemps.ch/suisse/rts-cede-militantisme et https://www.letemps.ch/suisse/langage-epicene-met-feu-rts).

L’exploit est d’autant plus remarquable que le quotidien autrefois de référence n’avait jamais hésité, jusqu’alors, à embrasser sans nuance tous les dadas sociétaux et autres sottises « woke » qui déferlent en rangs serrés dans nos médias.
Certes, on sent le journal un peu gêné aux entournures (un éditorial qui commence par « Pour notre journaliste… »), mais quand même.
C’est ici le lieu de rappeler que l’imposition du langage épicène et inclusif n’est pas que gênante, choquante ou parfois franchement ridicule, elle est aussi illicite en ce qu’elle viole les droits de la personnalité des salariés. Je renvoie ici le lecteur à ce que j’écrivais, il y a quelques mois déjà, ici https://droitdutravailensuisse.com/2020/03/01/peut-on-imposer-lecriture-inclusive-ou-epicene-a-ses-employes/ et là https://droitdutravailensuisse.com/2020/12/14/tartuffe-et-le-langage-epicene/
Me Philippe Ehrenström, LL.M., avocat, Genève et Onnens(VD)